Tous les établissements à sécurité moyenne du Québec doivent implanter le programme d'échange de seringues dans la semaine du 10 mars prochain.
C'est une décision de la Cour supérieure de l'Ontario, rendue en 2020, qui mène à ce programme.
Un détenu avait alors formulé une plainte, déporant qu'il n'était pas prévu à la charte de pouvoir s'injecter avec de l'équipement propre ... même si techniquement, la drogue est interdite en prison.
À compter de la semaine du 10 mars, les détenus qui en font la demande recevront donc une trousse d'injection, incluant une seringue, qu'ils pourront conserver dans leur cellule. Cette trousse ne fera pas l'objet des fouilles sporadiques des agents correctionnels. Les prisons de Sainte-Anne-des-Plaines et de La Macaza font partie des établissements qui mettront sur pied le programme, tel qu'exigé.
Le vice-président national du syndicat des agents correctionnels du Canada, Frédérick Lebeau, déplore qu'on ait choisi l'approche la moins coûteuse, qui est loin d'être la plus sécuritaire pour tous, dans ce dossier.
Plusieurs agents correctionnels, employés civils et même, des détenus, dénoncent une série d'aberrations qui accompagnent un tel programme.
Selon monsieur Lebeau, les agents correctionnels ont l'intention de manifester leur mécontentement, mais pas de grève en vue.
Un dossier à suivre.
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