La municipalité de Sainte-Sophie est intraitable : malgré la perte de 8 à 10% du pouvoir d'achat de ses Cols blancs, elle n'ouvrira pas la convention collective.
Négocié en 2020, le contrat de travail prévoit des augmentations salariales qui sont bien loin de la hausse disproportionnée de l'indice des prix à la consommation (IPC) des dernières années, selon le conseiller syndical du Syndicat Canadien de la Fonction Publique (SCFP), Roger Bazinet.
À l'instar des Cols blancs d'autres villes du Québec, les travailleuses de Sainte-Sophie ont demandé une lettre d'entente afin de recevoir de façon ponctuelle une augmentation qui leur permettrait de joindre les deux bouts; demande qui s'est soldée par un refus.
Elles ont ensuite envoyé des lettres poignantes à leur employeur, afin de témoigner des difficultés et de l'appauvrissement qu'elles subissent en raison d'un salaire trop faible. Dans ces lettres, elle demandent à ce que leur hopraire soit répartit sur 4 jours, pour leur permettre de contracter un deuxième emploi, une demande que l'employeur a également refusé.
Contactée par CIME, la municipalité a refusé notre demande d'entrevue. Elle soutient que la convention collective est respectée, et restera en vigueur jusqu’au 31 décembre 2026.
Une rencontre est prévue ce soir, au cours de laquelle les Cols blancs et leur syndicat discuteront des options sur la table.
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