La Ville de Mont-Tremblant se défend dans le dossier du fiasco de la peinture sur la montée Ryan.
Appelée à s'expliquer après avoir été accusée d’incompétence la semaine dernière pour avoir dû effacer une partie des traverses de pistes cyclables, la Ville affirme qu'il y a eu une confusion avec son sous-traitant qui se serait trompé.
La Ville a procédé au marquage de plusieurs traverses de pistes cyclables sur des rues municipales dans le cadre d'un projet d'uniformisation de la signalisation de ces traverses pour lesquelles le tracé vert était prévu. Toutefois, il y a eu une confusion avec le sous-traitant par rapport aux traverses de la montée Ryan, qui est sous juridiction provinciale.
Une question de sécurité
La peinture verte, qui avait été ajoutée au centre de deux traverses, est interdite sur les routes du ministère des Transports, comme la montée Ryan, pour des raisons de sécurité.
Selon le MTQ, qui a avisé la Ville de Mont-Tremblant de son erreur, cette peinture a des répercussions sur le niveau d’adhérence de la chaussée lorsqu'elle est mouillée, ce qui peut être dangereux.
Les risques de chute sont bien présents et les temps de freinage sont rallongés pour les cyclistes et les automobilistes, ce qui peut être dangereux.
En effet, ce type de marquage n'est pas autorisé en raison de son niveau de friction inférieur à l'asphalte, ce qui peut entraîner un impact au niveau de la sécurité. En d’autres termes, cette peinture a des répercussions sur le niveau d’adhérence de la chaussée lorsque celle-ci est mouillée. Les risques de chute sont bien présents et les temps de freinage sont rallongés, tant pour les cyclistes que les automobilistes.
La Ville de Mont-Tremblant dit avoir rapidement effacé la bande verte à même le budget d'opérations.
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