La crise sur la Côte-Nord qui entraîne des coupures de lits, des transferts de patients et l'annulation de chirurgies pourrait s'étendre à d'autres régions du Québec.
De nombreux soignants des Laurentides, qui se sont confiés à CIME dans les derniers jours, affirment que l'interdiction des agences privées de placement a des conséquences tragiques sur le plancher.
Je suis en agence au CHSLD présentement et ils ont l'audace de nous canceller nos quarts. Je comprends que c'est le gouvernement qui coupe, mais nos ainés ne devraient pas vivre ça. C'est dangereux. Ils brûlent leurs employés alors que nous, on attend de travailler.
Mal planifié selon la FMSQ
De son côté, le président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec, Dr Vincent Oliva, estime que le sevrage des agences aurait dû être mieux planifié.
Je comprends très bien qu'on veuille se sevrer des agences, puis je souhaite qu'il y ait du personnel qui s'implante localement et qui fasse partie du réseau public. Tout ça, c'est très louable. Mais entretemps, quel est le plan pour y arriver? La transition a été mal planifiée.
CIME rapportait le mois dernier que la sécurité des personnes âgées était compromise au CHSLD de Sainte-Agathe et qu'elles ne recevaient pas les soins d'hygiène nécessaires en raison d'un manque criant de personnel associé, selon la CSN, au départ d'employés d'agences privées de placement.
Pourtant, le CISSS des Laurentides a jusqu'en octobre 2025 pour s'organiser et abolir le recours aux agences de placement, comme l'exige Québec.
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