Moments tendus au conseil municipal de Prévost lundi soir.
Plus d'une dizaine de pompiers de la Ville se sont présentés devant les élus alors que les négociations dans le renouvellement de la convention collective sont au point mort depuis l'offre finale rejetée en septembre dernier et la cause devant le Tribunal administratif du travail pour un lock-out allégué.
Le syndicat affilié SCFP a de nouveau réclamé la mise en place de pompiers de garde en caserne ce qui a donné lieu à un échange corsé entre Guillaume Aspireault-Massé et le maire Paul Germain.
Quand vous parlez de la garde interne, c'est 600 000 $ pour nos citoyens. [...] Je travaille pour les citoyens, ils n'ont pas les moyens.
Je dirais que vous travaillez plus pour votre orgueil présentement.
Cet échange a eu lieu aux termes d'une longue question du président du syndicat où il a lu des extraits d'une lettre adressée à l'administration municipale.
Lock-out ou non ?
Le soir de Noël, les pompiers en garde ont été informés que leurs services ne seraient pas requis et que les pompiers de Saint-Hippolyte seraient appelés à intervenir en cas d'urgence.
Une situation qualifiée de « lock-out illégal » par le syndicat des pompiers affiliés SCFP, un accusation démentie par la Ville.
Une entente était intervenue le 29 décembre entre la partie patronale et syndicale pour permettre de nouveau aux pompiers de Prévost de servir la population.
La décision du TAT est toujours attendue.
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