Des citoyens des hautes Laurentides se mobilisent pour dénoncer la fermeture de l'urgence de Rivière-Rouge la nuit à compter du 1er février.
Près de 15 000 citoyens sont touchés par cette décision, tombée comme un couperet le 7 décembre dernier.
Le CISSS des Laurentides avait alors évoqué une grave pénurie de personnel pour expliquer cette décision de dernier recours.
Le comité formé d'élus, de citoyens et de groupes communautaires disent avoir récolté 5 000 noms dans une pétition. Une marche aura lieu ce samedi à Rivière-Rouge pour dénoncer cette décision.
Des rencontres avec des élus
Le CISSS des Laurentides dit avoir rencontré son personnel et des élus avant de prendre cette décision.
Fannie Courchesne Directrice des services clinique et RLS Antoine-Labelle (CISSS des Laurentides) sera en entrevue à notre antenne demain.
la décision fait suite à plusieurs mois de consultation et d’analyse de toutes les possibilités, dont auprès de l’équipe médicale permanente locale. Les membres du personnel de ce secteur ainsi que les élus locaux ont également été rencontrés. Soulignons de nouveau que c’est en raison du contexte critique de pénurie de main-d’œuvre que nous avons dû apporter ce changement aux heures d’ouverture des services d’urgence, et que plusieurs mesures sont prévues, en collaboration avec les services ambulanciers et les autres hôpitaux de la région. Il s’agissait de la meilleure option pour assurer la sécurité des patients et la pérennité des soins.
Denis Charette est ex-maire de Rivière-Rouge.
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