Les maisons des Jeunes font partie du paysage et du développement de milliers de jeunes chaque année. Pourtant elles souffrent d'un sous-financement chronique qui à la longue, pourrait mettre leur mission en péril. Entrevue avec le directeur coordonnateur de la Maison des Jeunes de Sainte-Agathe.
« C’est une passion » lance Benoit Wherry en fin d’entrevue.
Il faut être passionné pour donner corps et âme au bien-être des jeunes dans le contexte actuel.
C’est du moins ce qui ressort d’un appel lancé par le regroupement des Maisons des jeunes du Québec qui indique que les maisons des jeunes souffrent d’un sous financement de 72 millions année après année.
Bien que les intervenants qui oeuvrent dans les maisons des jeunes soient diplômés, leur salaire équivaut à peine à celui offert dans les chaînes de restauration rapide.
« On nous propose 158 000 $ par année incluant les salaires, la gestion de l’immeuble, la papeterie, les déductions à la source. Ça représente environ le tiers de ce qu’on aurait réellement besoin pour être capable de fonctionner à 100 % »
M. Wherry rappelle que les maisons des jeunes offrent des services à une clientèle variée, venue chercher un support , un accompagnement ou une présence, à l’extérieur de l’école ou de la maison.
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