L'explosion des demandes d'aide alimentaire oblige les organismes des Laurentides à se mobiliser pour faire face à la pression croissante et ne pas refuser de familles, comme c'est le cas ailleurs au Québec.
Dans les locaux du Garde-Manger des Pays-d'En-Haut à Sainte-Adèle, qui nourrit plus de 700 personnes chaque semaine, la situation est alarmante, comme l'explique plus Benoit St-Vincent, le directeur général de l'organisme.
M. St-Vincent prévoit que les prochains mois seront extrêmement difficiles en raison du coût de l'épicerie qui ne cesse d'augmenter, mais compte sur la générosité de la communauté et sur la guignolée en décembre prochain pour répondre à la demande.
Chez Moisson Laurentides, aucun bris de service n'est à craindre.
« Nous n'avons pas d'organismes nous faisant mention de refus dû à des bris de service. Même son de cloche de notre côté où nous arrivons encore à desservir la totalité des 111 organismes accrédités œuvrant en sécurité alimentaire sur le territoire. »
« Toutefois, c'est certain que dans le contexte actuel, nos organismes actualisent leur grille d'aide. C'est un processus qui est en continuité dans le sens ou chaque organisme s'assure, sur une base régulière, que les critères d'admissibilité des usagers reflètent les besoins réels de leur communauté. Dans un contexte où la pression financière est grande pour bon nombre de nos concitoyens et concitoyennes, ce processus de mise à jour des conditions requises pour obtenir de l'aide est capital pour garantir une équité. »
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