Une tempête parfaite se dessine à Saint-Jérôme à 3 jours du 1er juillet.
Malgré des demandes répétées à l'Office municipal d'habitation (OMH), qui coordonne l'hébergement temporaire d'urgence, les mesures pour faire face à la crise du logement sont inconnues.
Notre journaliste Alexandre Milette-Gagnon a plus de détails.
Stupéfaction au FRAPRU
Pourtant, Québec a donné des directives claires aux OMH pour éviter que des gens ne se retrouvent à la rue, comme l'indique Véronique Laflamme, porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU).
À Saint-Jérôme uniquement, des organismes estiment à au moins 40 le nombre de ménages qui n'auront pas de logement le 1er juillet, dont plusieurs familles monoparentales.
Un registre des loyers réclamé
Pendant ce temps, une quinzaine de maires et mairesses demandent au gouvernement Legault de créer un registre national des loyers afin d'enrayer la crise du logement, dont les conséquences dévastatrices se font ressentir partout au Québec.
Dans une lettre ouverte, publiée ce matin dans le Journal de Montréal, les élus municipaux estiment que ce sont les villes qui subissent les contrecoups de l'augmentation des coûts des logements avec l'accroissement de la pauvreté, et que la loi 31, qui modifie la cession de bail, accentuera cette hausse.
Ils croient qu'un registre des loyers public, universel et obligatoire serait à coût nul pour le gouvernement et contribuerait à freiner l’inflation immobilière.
Aucun élu de la région des Laurentides ne fait partie des signataires de cette lettre sur la crise du logement.
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