La crise du logement affecte les femmes victimes de violence

Les effets de la crise du logement sur les femmes victimes de violence conjugale sont plus qu'inquiétants.

C'est ce qu'affirme la coordonnatrice de La Maison d’Ariane à St-Jérôme, Fannie Roy, qui a dû prolonger la durée de séjour de la ressource d’urgence pour éviter que les femmes et leurs enfants se retrouvent dans des milieux dangereux pour leur sécurité.

Dans une entrevue qu'elle nous a accordée (disponible en réécoute ci-haut), Mme Roy indique que les femmes peinent à se trouver un logement et lorsqu’elles en trouvent, elles sont prises avec un loyer au-delà de leurs moyens financiers.

Même s'ils sont nécessaires pour permettre aux femmes de se sortir de la violence conjugale, il manque de logements sociaux dans la MRC de La Rivière-du-Nord.

Fannie Roy rappelle toutefois qu'une solution intéressante et peu connue des propriétaires existe, soit le programme de supplément au loyer (PSL) de la Société d'habitation du Québec (SHQ).

Les locataires qui bénéficient de ce programme paient un loyer correspondant à 25 % de leur revenu et le reste est financé par la SHQ.

La Maison d'Ariane invite les propriétaires qui seraient intéressés à soutenir les femmes dans leur recherche de logement à communiquer avec son équipe via admin@maisondariane.ca 

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