La présidente du conseil d'administration (CA) de La Maison de Sophia craint pour ses bénéficiaires lorsque l'organisme cessera ses activités.
La ressource en itinérance pour les femmes, basée à Saint-Jérôme, a annoncé, rappelons-le, qu'elle mettra la clé dans la porte, le 31 décembre prochain, faute de financement public qui a été coupé le printemps dernier.
Alexandra Soumain doute que les autres ressources du milieu puissent combler le vide laissé par la fermeture de La Maison de Sophia.
Il y a eu des réponses offertes à l’effet qu’il n’y aurait pas de problèmes qu’il y a des ressources qui vont pouvoir absorber les femmes de La Maison de Sophia, malheureusement j’en doute. J’aurais bien aimé qu’on vienne s’asseoir avec nous, qu’on vienne avec bienveillance nous poser des questions sur notre travail et sur la situation des femmes. Vous imaginez qu’une seule ressource va pouvoir régler tous les problèmes de l’itinérance dans les Laurentides? Parlez-en à Laval, demandez-leur si les intervenants là-bas ne reçoivent pas du monde des Laurentides? S’il n’y a pas du monde de chez nous qui se dirige dans les refuges d’urgence de Laval? Ça va tellement mal. On a fait le dénombrement et tout ce qu’on voit, en se parlant entre les partenaires, c’est qu’il y a beaucoup plus d’itinérance qu’avant.