Le syndicat CSN se défend de nuire aux négociations et de mentir dans les médias dans le dossier du conflit de travail au Hilton Tremblant, comme le laisse entendre l'employeur.
Le responsable du secteur de l'hôtellerie à la Fédération du commerce-CSN, Michel Valiquette, rappelle que c'est l'employeur qui a lui-même décrété un lockout il y a 2 mois.
Contrairement à ce qu'a affirmé le vice-président d'Urgo Hotels Tremblant, il soutient que les deux dernières contre-propositions effectuées à la table de négociation ont été déposées par la partie syndicale, sans que l’employeur ne modifie sa position d’un iota.
Le salaire des 24 employés de l'hôtel est le nerf de la guerre, comme l'a expliqué M. Valiquette en entrevue.
« Juste au niveau salarial, il y a des différences entre 1$ et 3 $ en moyenne et il y a un titre d'emploi où la différence est de 5 $ l'heure. On s'explique mal, dans un contexte de pénurie de main-d'oeuvre, comment un employeur peut se comporter de cette façon-là. »
« Ces travailleurs et travailleuses sont déterminés à retourner au travail seulement lorsqu'ils auront ces conditions de travail et qu'ils sentiront qu'ils auront le respect de leur employeur. »
Le syndicat, qui représente les 24 salariés de l'hôtel Hilton Homewood Suites de Mont-Tremblant, se dit prêt à négocier une convention collective avec l'employeur.
L'entrevue intégrale avec Michel Valiquette, responsable du secteur de l'hôtellerie à la Fédération du commerce-CSN, est disponible en réécoute ci-haut.
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