C'est le statu quo au campement d'itinérants de St-Jérôme derrière l'église Sainte-Paule.
Même si la Ville a annoncé un démantèlement à venir pour la cinquantaine de campeurs illégaux, la Service de police de la Ville de St-Jérôme (SPVSJ) a confirmé à CIME qu'aucune demande officielle n'a été formulée jusqu'à maintenant.
Le SPVSJ indique même que le nouveau règlement municipal contre les campements publics n'est pas encore appliqué par les policiers puisqu'il ne leur a pas encore été transmis.
Vaste mobilisation en cours
Au CISSS des Laurentides, la coordonnatrice des services psychosociaux généraux adulte et dossiers transversaux, Noémie Lacombe, affirme qu'une vaste mobilisation, menée par l'équipe ESPOIR, est en cours aux quatre coins des Laurentides.
Par exemple, le refuge La Croisée des Laurentides à Sainte-Agathe ainsi que la HUTTE Saint-Jérôme à l'église Ste-Paule ont été invités à assouplir leurs critères d'accès, jugés trop stricts par certains sans-abris et à augmenter leur offre d'hébergement.
La crise du logement abordable est aussi bien réelle dans la région et n'aide en rien les gens à sortir de la rue, mais le CISSS des Laurentides tente de trouver des solutions.
Bien que le maire de St-Jérôme, Marc Bourcier, a indiqué sur nos ondes qu'il y a de la résistance de la part de certains campeurs, Mme Lacombe indique plutôt que la majorité d'entre eux veulent être aidés et comprennent que leur installation au parc Henri-Daoust est temporaire.
L'entrevue que nous a accordée la coordonnatrice des services psychosociaux généraux adulte au CISSS des Laurentides, Noémie Lacombe, est disponible en version intégrale ci-haut.