La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) a statué que les droits d’une dizaine d’adolescentes hébergées dans un hôtel de Blainville plutôt qu’en centre jeunesse n'ont pas été brimés.
Dans son rapport d'enquête, l'organisme indique, aussi, que l’offre de service correspondait en tout point à celle d’un site conventionnel, mais, du même coup, déplorait le manque de place en centre jeunesse.
Par ailleurs, la Commission suit de près les délais d'évaluation de cas qui se sont amplifiés partout en province.
Dans les Laurentides, il faut compter actuellement près de 50 jours (49,96 jours) pour une première évaluation d'un jeune alors que la cible gouvernementale est de 21 jours. Des délais qui se sont accrus depuis les dernières semaines, soutient le syndicat de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS).
Le respect des délais c’est une évaluation qui sera faite au cas par cas. Ces délais à l’évaluation, les chiffre que vous nous donnez, on les connaît, on les suit à chaque semaine à la CDPDJ. On est en communication constante avec le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSS) ainsi que les différents CIUSSS et CISSS. Ça peut constituer ou ça pourrait devenir des lésions de droits pour certains enfants.