La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) conclut que les droits d’une dizaine d’adolescentes hébergées dans un hôtel de Blainville plutôt qu’en centre jeunesse n'ont pas été lésés et que l’offre de service correspondait en tout point à celle d’un site conventionnel.
Dans son rapport d’enquête dévoilé, lundi 17 octobre, l’organisme déplore toutefois le fait que la DPJ en soit rendue à offrir des services à l’extérieur de ses installations.
Selon le syndicat de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), qui représente les travailleurs en centre jeunesse, le document oublie certains paramètres importants, comme l'explique la représentante nationale pour les Laurentides, Marie-Eve Meilleur...
Bien que le droit des usagers n’ait pas été brimé, nos intervenants ne se multiplient pas, la situation ne change pas pour les intervenants, c’est un aspect que l’enquête ne touche pas. Nos intervenants jeunesse sont toujours surchargés, nous avons, à l’heure actuelle, pour la direction de la jeunesse et de la DPJ plus de 170 postes non-comblés. Pour les neuf (9) premiers mois de l’année 2022, il y a eu plus de 30 000 heures de main d’œuvre indépendante, ce sont des agences qui arrivent des agences.
Un nouveau centre jeunesse est en construction à Sainte-Thérèse et devrait être livré en 2024.
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