En lock-out depuis le 26 août dernier, le syndicat du Hilton Tremblant demande le retour de l'employeur à la table de négociation.
Des travailleurs de cet hôtel ont d'ailleurs manifesté, vendredi, devant un autre établissement appartenant à leur patron, le groupe Urgo, à Montréal.
Selon le président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la Station Mont-Tremblant-CSN, Benoit Filion, l'employeur refuse de négocier depuis 2 mois.
« Malgré la pénurie de main-d'œuvre, malgré les difficultés grandissantes à trouver du personnel, l'employeur s'est montré inflexible, préférant laisser ses employé-es sur le trottoir depuis bientôt deux mois plutôt que de venir négocier. C'est tout à fait inacceptable ! »
Les salaires au cœur du litige
M. Filion soutient également que les 24 salariés du Hilton Homewood Suites, sans nouvelle entente de travail depuis le 30 juin, gagnent jusqu'à 5 $ l'heure de moins que dans les hôtels du même acabit dans le village piétonnier de Tremblant.
Selon le syndicat, un conciliateur du ministère du Travail a convoqué les parties à la table de négociation mardi prochain.
Les employés touchés occupent des postes de réceptionniste, de préposé aux chambres, à l’entretien et à la maintenance.