La dizaine d'adolescentes hébergées dans un hôtel de Blainville converti en unité de débordement par le CISSS des Laurentides n'ont pas été lésées dans leurs droits.
C'est ce que conclut le rapport de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ), rendu public.
Lors d'une enquête menée de sa propre initiative, l'organisme a observé que l'unité de vie était sécuritaire et que l'offre de service en réadaptation y correspondait en tout point à celle d'un site conventionnel.
Toutefois, la Commission déplore que la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) des Laurentides en soit rendue à héberger des jeunes en dehors de ses installations habituelles.
Par définition, une unité de débordement est censée être une solution temporaire. Or, dans certaines régions, nous observons que ce type d'unités demeure ouvert à long terme. Nous nous inquiétons que cette permanence de mesures temporaires vienne fragiliser l'offre de service aux enfants et aux jeunes présentant de grandes vulnérabilités et demandant des services de réadaptation spécialisés. Cette offre de services, il faut au contraire la bonifier.
La construction d'un nouveau centre d'hébergement est en cours et sa livraison est prévue pour 2024.