L'Association des policières/policiers provinciaux du Québec (APPQ) se dit inquiète pour ses membres.
L'organisation affirme que les policiers de la Sûreté du Québec traversent actuellement de durs moments.
En plus d'être en litige avec le Conseil du trésor sur les normes salariales, le temps supplémentaire obligatoire (TSO) semble être devenu une norme .
Le moral des troupes est au plus bas, soutient Dominic Ricard président de l'APPQ...
Le moral est bas. J’aimerais, malheureusement vous dire autre chose, mais il est bas. Je suis interpellé, beaucoup, par mes membres. On n’est pas assis dans un bureau à regarder des caméras ou à taper des rapports. C’est des interventions sur le terrain, souvent stressantes. On intervient, souvent, auprès de gens en détresse, pour des problématiques de santé mentale. C’est sans compter notre présence sur les lieux d’accidents où il y a des blessés. Ce sont des choses qui ne sont pas faciles à vivre. Au-delà de tout ça, les heures de travail, ce ne sont pas des heures faciles, non plus, donc on a besoin de repos.
Le syndicat dénonce aussi le fait que plus d'une centaine véhicules de patrouille Ford Explorer sont toujours sur les routes malgré le fait qu'ils fassent l'objet d'un rappel pour une pièce défaillante dans la transmission.
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