CIME a appris que Transcontinental met fin à la distribution du Publisac à Prévost dès le mois d'octobre.
L'information a été confirmée aujourd'hui par le maire Paul Germain qui a précisé qu'il s'agit de la décision de l'entreprise.
Transcontinental a confirmé à CIME en début d'après-midi que Postes Canada livrera le Publisac à Prévost à compter du 3 octobre.
Le maire Germain indique que Prévost louait une quarantaine d'espaces à Transcontinental, généralement près des boites postales communautaires, à un prix qui ne reflétait pas les dépenses engagées par la Ville et l’équité avec les autres utilisateurs.
Des négociations entre les deux parties, qui ont débuté il y a plusieurs semaines, n'ont pas porté fruit.
«Au final, la décision vient de Transcontinental. Le prix demandé (par la Ville) représentait 50% du coût d’une distribution par la poste. (...) Nous sommes sensibles au fait que certaines personnes trouvent utiles les publisacs. Par ailleurs, il existe un site web et une application avec le même contenu. Je ne connais pas les intentions de Transcontinental et si l’entreprise va installer des dépôts dans des commerces.»
Selon le maire de Prévost, le Publisac et son matériel publicitaire imprimé peuvent être évités et remplacés pour des solutions plus écologiques et économiques.
Il compte rencontrer rapidement les propriétaires du journal Le Nord qui est distribué chaque semaine dans le Publisac.
«Je vais rapidement rencontrer les propriétaires du journal Le Nord pour trouver un plan et pour assurer la distribution de cet hebdo à Prévost.»
Invitée à réagir, la propriétaire éditrice du Journal Le Nord, Josée Pilotte, n'était pas au courant de cette décision.
«On voyait le train venir depuis un bout avec Mirabel et Montréal, c’est un peu la suite logique des choses. Depuis un an, nous avons mis nos énergies à faire notre virage numérique. Nous avons donc une distribution en présentoir dans les endroits stratégiques. Nos lecteurs ne devraient pas souffrir de ça, au contraire, nous leurs offrons une multitude de façons de consommer leur journal et de demeurer informé et inspiré. Nous déplorons cependant ne pas avoir été mis au courant ni par la Ville ou Transcontinental de ce changement. Par ailleurs, nous devons rencontrer la Ville de Prévost à ce sujet.»
Transcontinental a refusé notre demande d’entrevue.