L'activité industrielle des Laurentides a subi une baisse de 3 milliards $ en 2020 et 2021.
C'est ce que confirme une récente étude économique régionale, dévoilée par Connexion Laurentides et le Conseil des préfets et des élus de la région des Laurentides et réalisée par la firme économique Daméco et Raymond Chabot Grant Thornton.
Elle conclut que la pandémie a provoqué une baisse de l'activité économique légèrement plus importante que la moyenne québécoise.
Un autre constat frappant de cette analyse est que la région exporte ses travailleuses et travailleurs.
En effet, 7,4% de la main-d'œuvre québécoise active y réside, mais seulement 6,4% y travaillent. La différence est de 1% soit 65 000 travailleuses et travailleurs, dans un contexte de rareté de main-d'œuvre. Il faudra augmenter l'attractivité «professionnelle» de la région puisque son attractivité «résidentielle» est importante.
Pourtant, ce ne sont pas les opportunités qui manquent selon Mme Sanchez, qui nous a accordé une entrevue (disponible en réécoute ci-haut) sur cette première étude du genre au Québec qui permet d'identifier des pistes d'actions favorisant une relance économique réussie.
Elle affirme qu'il y a des emplois payants dans les Laurentides qui offrent une qualité de vie et un équilibre travail-vie personnelle, mais les entreprises doivent se démarquer.
Dépendant des industries, le retour à un niveau pré-pandémie de l'économie des Laurentides se fera entre 2022 et 2026 selon l'étude.
Ses recommandations seront mises à jour une fois lors de la prochaine année afin de préciser certains scénarios.