Nombre de propriétaires de véhicules modifiés dénoncent l'étroite surveillance dont ils se disent victime de la part des policiers à Mirabel.
Ils reprochent surtout aux forces de l'ordre d'effectuer une inspection systématique de tous les clients assistant aux événements du circuit privé Icar.
Depuis des semaines, la Sûreté du Québec et la police municipale, dans des opérations concertées ou distinctes, ont décerné des centaines de constats d'infraction.
Dominic Dubreuil, passionné et organisateur d'événement de véhicules modifiés, déplore le fait que les policiers ne fassent pas de distinction entre les véhicules délinquants et ceux réglementaires...
Je crois que de prime abord, cela vient de certaines personnes qui repoussent toujours les limites par rapport à leur voiture, surtout concernant le bruit. Je pense que parmi les premières modifications ça concerne les tuyaux d’échappement. C’est souvent dû à ces gens que les passionnés de voitures modifiées qui essaient d’être le plus sages au volant se font stigmatiser. Cela donne des situations comme on a eu. Je sais qu’à Mirabel, les policiers ont reçu beaucoup de plaintes de bruit et de vitesse causés par les véhicules. Il y a des interceptions dans ce sens-là. Mais ces petites interventions-là ont découlé en de plus grosses comme on a eu aux abords du circuit ICAR.
La Sûreté du Québec n'a pas voulu commenter le dossier alors qu'à la police de Mirabel, on dit sévir contre les contrevenants sur l'ensemble du territoire.
Je ne suis pas gêné de dire que le Service de police de la Ville de Mirabel s’engage à faire de la surveillance et des opérations sur les silencieux défectueux sur l’ensemble de son territoire. C’est pas vrai qu’on cible ICAR on le fait sur l’ensemble du territoire.