CIME a appris que le tiers des patients qui se présentent dans les salles d’urgence de la région ne devraient pas s'y rendre.
Pourtant, le CISSS des Laurentides a demandé à maintes reprises à la population depuis les dernières semaines d'éviter ses 6 urgences et de se tourner vers la médecine familiale, les cliniques sans rendez-vous et les pharmacies pour des soins non urgents.
Nos hôpitaux sont dans une situation critique depuis le début de l'été et le directeur des soins infirmiers, Steve Desjardins, affirme qu'il y a plus de visites, moins de personnel et donc plus d'attente.
M. Desjardins a d'ailleurs fait le point sur la situation dans une entrevue, disponible en réécoute ci-haut.
Aujourd'hui, le taux d'occupation des civières a grimpé jusqu'à 164 % à l'Hôpital régional de St-Jérôme, où la durée moyenne de séjour des patients dépasse 32 heures, ce qui est près de 3 fois la norme du ministère de la Santé pour la clientèle hospitalisée qui est de 12 heures.
L'achalandage dans les urgences a aussi un impact sur les services ambulanciers qui doivent attendre que leur patient soit pris en charge avant de quitter l'hôpital.
Le CISSS des Laurentides doit aussi parfois transférer des patients vers d’autres hôpitaux moins achalandés pour libérer des lits.
D'autres options
Les personnes qui ne sont pas gravement blessées ou malades doivent opter pour d’autres solutions que de se rendre à l’hôpital comme Info-Santé 811, leur médecin de famille, le Guichet d'accès à la première ligne ou le réseau de pharmaciens.