La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) des Laurentides a procédé, hier, à la fermeture d'urgence du camp de vacances Hiboux des jeunes de Saint-Hippolyte.
En milieu d'après-midi, la DPJ et des policiers sont débarqués à ce camp situé au lac Bleu et qui s'adresse aux enfants à besoins particuliers.
Une centaine d'enfants était sur place. Une trentaine d'autres étaient en sortie à La Ronde avec le directeur général du camp, Dave Allaire.
Ce dernier, qui ignore la nature de la plainte faite contre son camp, déplore la façon cavalière dont la DJP a agi....
Pendant que j’étais à La Ronde, ils ont débarqué sans ma présence, sans m’aviser à l’avance pour que l’on se rencontre ou peu importe. Ils sont débarqués avec la police et ils sont allés voir mes employés. Des façons de faire pour traumatiser et insécuriser des enfants qui n’avaient pas besoin de cela. Les parents ne l’ont pas trouvé drôle. Cela aurait pu se faire de façon beaucoup plus fluide, on aurait pu avoir une approche collaborative, mais malheureusement ce n’est pas ce qu’a fait la DPJ.
Le DG a proposé à la DPJ de mettre une nouvelle direction intérimaire. La proposition a été ignorée jusqu’ici.
Pour venir en aide aux dizaines de familles qui doivent se trouver un plan B pour leur enfant, la Municipalité serait en pourparlers pour accueillir certains d’entre eux au Camp Bruchési avec du personnel spécialisé provenant du camp Hiboux des jeunes.
Ce scénario devra, cependant, être approuvé par la DPJ.
CIME est en attente d'un retour de la DPJ dans ce dossier.
MISE À JOUR 16H
En fin de journée, la DPJ a réagi par courriel.
La Direction de la protection de la jeunesse tient d’abord à préciser qu’elle n’a pas le pouvoir de fermer un camp de jour ni aucune autre installation ou ressource. Cependant lorsqu’elle a des raisons de croire que la sécurité ou le développement d’un ou de plusieurs enfants sont compromis, la DPJ a le devoir de prendre les mesures nécessaires pour assurer la protection des enfants, et ce, pendant tout le processus d’enquête. À ce stade-ci, par souci de confidentialité, les motifs de l’enquête ne peuvent pas être dévoilés. La DPJ rappelle aussi que les parents sont toujours les premiers responsables de la protection de leur enfant. Dans la situation qui concerne les enfants qui séjournaient au camp Hiboux des jeunes, la DPJ a pu compter sur l’entière collaboration des parents.
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