La région des Laurentides a eu un gain de près de 21 000 emplois entre février 2020 avant la pandémie et mars 2022, selon l’Institut de recherche en économie contemporaine.
Cela s’accompagne d’une baisse du taux de chômage sur la même période passant de 5,6 % à 3,8 %.
Toujours selon l'Institut, la situation du marché du travail demeure précaire malgré la reprise, notamment en raison des pressions sur les besoins de main-d’œuvre.
La hausse du nombre de postes vacants affichés dans les Laurentides a plus que doublé en deux ans, ce qui a d'ailleurs fait bondir le salaire moyen de ces postes de 1,70 $ de l’heure, pour passer à 20,20 $.
Dans une entrevue (disponible en réécoute ci-haut), Robert Laplante, directeur général de l'IRÉC, affirme que les solutions salariales ne suffisent pas pour régler les problèmes structurels de la région.
Même s'il est en rattrapage depuis le premier confinement, le taux d’activité dans les Laurentides est inférieur à celui du Québec, en grande partie parce que la population en âge de travailler ne cesse de diminuer sur le territoire.
Face à cet enjeu majeur, M. Laplante soutient qu'il faudra que nos élus, les municipalités, les MRC et la communauté des affaires se mobilisent pour que nos services publics soient attractifs.