Une grève générale illimitée affecte une vingtaine de succursales de la SQDC, dont cinq situées dans les Laurentides.
Chez nous, les employés de la Société québécoise du cannabis (SQDC) de Lachute, Mirabel, Saint-Jérôme, Sainte-Agathe et Mont-Tremblant participent à ce mouvement.
Ces travailleurs, représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), réclament un rattrapage salarial et de meilleures conditions de travail, notamment sur les horaires et la conciliation travail-famille.
On exige, entre autres, un salaire d'entrée plus élevé comparable à celui offert à la Société des alcools du Québec de qui la SQDC relève.
C’est certain qu’au niveau salarial, c’est un des comparables nécessaires qu’on va avoir, la SQDC étant une filiale de la SAQ. Pour nous, il y a, peut-être, une vision péjorative de la part de notre employeur qui pense qu’on fait juste passer des pots de cannabis. Dans les faits, on a des responsabilités légales en vertu de la Loi sur le cannabis. On doit éduquer, on doit réduire les méfaits, on doit s’assurer que les personnes qui se retrouvent dans nos succursales comprennent bien le produit. On a une job d’éducation populaire et on considère que les responsabilités qui viennent avec elles doivent venir avec un salaire.
Les magasins touchés par le conflit de travail sont fermés les dimanches et lundis et fonctionnent à heures réduites les autres jours.