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Une ado sombre dans la rivière du Nord

Les recherches se poursuivent à Sainte-Adèle

Les recherches se poursuivent à Sainte-Adèle
Image / Courtoisie : Bénédicte Lebel

Les recherches ont repris ce matin pour retrouver l'adolescente de 16 ans qui aurait sombré dans la rivière du Nord à Sainte-Adèle.

L'élève de 4e secondaire de l'école Augustin Norbert-Morin se trouvait sur des roches sous le pont de la rue Rolland avec des amis lorsqu’elle est tombée dans l’eau et emportée par le courant.

Puisqu’elle n’est pas remontée à la surface depuis, les plongeurs de la Sûreté du Québec ont été appelés en renfort pour localiser la jeune fille.

L'événement a créé une onde de choc à l'école et sur les lieux du drame, où d'autres jeunes se trouvaient.

Mélanie Richard, qui était sur place hier près de la rivière du Nord, a raconté ce qu'elle a vu à la chroniqueuse du 98,5 Bénédicte Lebel.

« Quand j'arrive sur les lieux, il y a une trentaine de jeunes de présent sur le bord de la rivière. On entend les jeunes qui viennent me voir et me disent : j'aurais voulu Mélanie, j'ai essayé, je voulais la sauver, je voulais être capable... On entend ces jeunes-là dans toute l'impuissance et ont pris conscience en même temps qu'ils pouvaient pas la sauver parce que le courant était tellement fort. »

Les parents de l'adolescente ont été appelés par l'école et se sont rendus sur place.

Une équipe d'interventions psychosociales est à AN-Morin pour soutenir les élèves et les employés qui sont bouleversés depuis hier.

Réaction de la Ville de Sainte-Adèle

De son côté, la Ville de Sainte-Adèle examinera la possibilité d'accroitre la sécurité près du pont de la rue Rolland qui enjambe la rivière du Nord.

C'est ce qu'a confirmé la mairesse Michèle Lalonde, questionnée par CIME ce matin.

L'endroit est connu pour représenter un risque pour les marcheurs et les baigneurs et est fréquenté par de nombreux jeunes.  

«La première fois quand le directeur général m'a appelé pour m'en parler, j'avais dit qu'à mon retour, on pourrait analyser la situation et aller faire un tour là-bas pour voir s'il y a des actions qui peuvent être mises en place pour tenter de décourager l'accès à ces endroits-là.»

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Source: Courtoisie : Bénédicte Lebel

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Source: Courtoisie : Bénédicte Lebel

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Source: Courtoisie : Bénédicte Lebel

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