Une ex-conjointe d'Alexandre Boisvert, ce Jérômien accusé de voies de fait armées et d'avoir menacé de mort une autre femme en décembre dernier, a lancé un cri du coeur sur nos ondes.
Celle qui affirme avoir vécu de la violence psychologique et physique durant de nombreuses années revendique davantage de soutien auprès des victimes aux prises avec un partenaire violent.
Elle soutient qu'un meilleur accompagnement l'aurait poussé à briser le cycle de violence, à demander de l'aide et à se rendre jusqu'au bout du processus judiciaire.
« Premièrement que les femmes soient prises au sérieux et qu'on nous croit. Deuxièmement, on manque de ressources d'aide au Québec. Je sais que le CAVAC, l'IVAAC et la Maison d'Ariane font leur possible, mais tsé, avoir été encadrée et soutenue, j'serais pas retourné. J'me serais pas laissé influencé par sa manipulation, parce que j'avais peur de lui et j'serais pas rentré dans ma roue de violence psychologique. Être capable j'en aurais une ressource et je militerais pour aider les femmes en violence conjugale parce que malheureusement, y'en a beaucoup plus qu'on peut le penser. »
Elle se désole de voir que des agresseurs s'en tirent, malgré de multiples bris de conditions et antécédents de violence conjugale.
Elle lance tout de même un message d'espoir qu'il y a une vie après la violence et que l'entourage peut changer les choses.
Alexandre Boisvert, qui fait face à de multiples chefs d'accusation en matière de violence conjugale, est retourné en maison de thérapie jusqu'à son retour en cour prévu le 18 février, au palais de justice de St-Jérôme.
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