Une femme de St-Jérôme craint pour sa sécurité alors que son ex-conjoint, Alexandre Boisvert, a été remis en liberté en raison de la COVID-19.
Selon des sources policières, l'homme de 32 ans, qui fait face à 9 chefs d'accusation, dont agression armée, introduction par effraction, menace de mort et voie de fait, a pu quitter la maison de thérapie où il se trouvait, parce que l'endroit fait face à une situation exceptionnelle liée à la pandémie.
La jeune femme vit un véritable enfer depuis qu'il est de retour chez lui en attendant la suite des procédures judiciaires, à quelques minutes de sa résidence où il se serait introduit pour l'attaquer en pleine nuit en décembre dernier.
Ne sachant plus vers qui se tourner, elle s'est confiée à CIME pour lancer un cri du coeur et dénoncer la situation.
« Est-ce normal et juste qu'avec 9 chefs d'accusation, un dossier béton de la part des policiers qui ont fait un excellent travail, que Monsieur soit en vacances chez lui, à deux pas de chez moi ? Je ne dors plus. Je ne mange presque plus. Je ne sors plus de chez moi par peur de le croiser. Il a changé de véhicule et je ne saurais pas le reconnaître si je le vois passer dans ma rue. J'ai perdu mon emploi à cause de lui. Mes voisins ont peur. C’est un pervers narcissique au dernier degré qui ne ressent aucune empathie, compassion ou regret pour ce qu'il a fait. Sa place est en prison. Le système fonctionne à l'envers! On est les victimes, mais c'est nous qui stresse pour notre sécurité. Après ça, ça braille dans les journaux qu'il y a des féminicides. »
Alexandre Boisvert, qui est un habitué des tribunaux depuis tout près de 10 ans, sera de retour en cour le 18 février prochain, au palais de justice de Saint-Jérôme.
Une peine de prison pourrait lui pendre au bout du nez.