Les boîtes de dons au Québec sont malheureusement devenues des sites de dépôts sauvages.
Particulièrement depuis le début de la pandémie, les gens sont nombreux à se débarrasser de vêtements, jouets, vaisselle et autres meubles aux abords de ces boîtes.
Le Support de la Société québécoise de la déficience intellectuelle, bien connu pour ses conteneurs bleus pâles, déplore que les gens laissent des choses à l’extérieur des boîtes pleines, ce qui mène à du pillage et rendent les lieux dans un état lamentable.
Exaspéré, le directeur général de l'organisme, Philippe Siebes, veut sensibiliser les donateurs qui nuisent en ce moment.
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ENTREVUE | Philippe Siebes, le DG de l'organisme Le Support, rappelle que les boîtes de dons ne sont pas des poubelles
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«Nous invitons la population à nous remettre que des vêtements et des chaussures en bon état et ne rien laisser à l’extérieur des boîtes. Idéalement, si la boîte est pleine, nous demandons aux citoyens de faire un effort additionnel et de passer le lendemain afin de garder les lieux propres et de ne pas nuire à nos partenaires commerciaux. Lorsque les gens laissent des choses à l’extérieur des boîtes, il y a du pillage et l’endroit devient un vrai foutoir. C’est pourquoi nous avons décidé de ne plus recevoir de petits objets domestiques comme de la vaisselle et des articles de décoration dans nos boîtes. Une très faible proportion de la population vole les objets de valeur et laisse les lieux dans un état lamentable. À la longue, les partenaires commerciaux qui accueillent nos boîtes se tannent et demandent de les retirer. Nous avons donc moins d’argent à donner pour soutenir la cause de la déficience intellectuelle. D’un point de vue environnemental, moins il y a de points de dépôt et plus les gens vont jeter leurs articles dans les poubelles alors que nous aurions pu leur donner une seconde vie.»
Le Support demande aux donateurs de l'aider à garder les lieux propres et de continuer de supporter la cause.
Il y a environ une douzaine de cloches bleues de la Société québécoise de la déficience intellectuelle à St-Jérôme.
Parallèlement, Blainville et Ste-Thérèse interdisent la présence de boîtes de dons sur leur territoire.