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Le restaurant Raphaël ferme ses portes à Prévost

Le restaurant Raphaël ferme ses portes à Prévost
Image / Courtoisie

Le restaurant Raphaël de Prévost ferme ses portes.

Les propriétaires confirment qu'ils mettent fin aux activités de l'établissement ouvert sur la 117 depuis 17 ans.

« C'est avec regret que nous devons vous informer que ce sera notre dernier samedi en tant que restaurant. La raison est simple, nous manquons de personnel !!! Le domaine de la restauration est un milieu très difficile présentement au Québec. Le contexte actuel n'aide en rien la situation, même si le problème existait déjà bien avant. », pouvait-on lire sur la page Facebook samedi soir.

Claudia Campbell, propriétaire de l'endroit avec Raphaël Martellotti, a expliqué à CIME que la pénurie de main-d'œuvre était devenue un défi insurmontable et dans le contexte de la COVID-19, la Prestation canadienne d'urgence du gouvernement Trudeau a aggravé la situation.

« C'est vraiment le coeur gros qu'on a pris cette décision. Ce n'est pas les clients qui manquaient, ce n'est pas la COVID-19. C'est à cause d'un manque de personnel qualifié en cuisine. Au cours des deux dernières années, les employés qu'on formait démissionnaient après quelques mois. L'horaire en restauration est difficile et on est à bout de souffle. », a confié la restauratrice qui s'est lancée dans l'aventure du Raphaël alors qu'elle n'avait que 22 ans.

À l'aube de ses 40 ans, elle veut maintenant se concentrer sur le nouveau projet La fabrique à pâtes, un concept de plats à emporter et épicerie fine.

On promet des produits italiens qui seront faits maison, au gré des saisons et des arrivages du marché et abordables pour les familles.

La fabrique à pâtes est située dans les locaux du Raphaël

Source: La fabrique à pâtes est située dans les locaux du Raphaël

La PCU nuit aux commerçants

La controversée PCU pénalise des secteurs clés de l'économie du Québec en les privant de leur main-d'oeuvre, selon le ministre du Travail du Québec, Jean Boulet, en entrevue au Journal de Montréal. 

À son avis, la prestation a beau avoir encore sa place en culture, tourisme ou dans le commerce de détail, elle nuit dans d'autres secteurs comme ceux de la construction, de la santé ou l'alimentaire qui ont des besoins importants de main-d'oeuvre. 

Il craint que la PCU soit un ''désincitatif'' au travail. 

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