Si ce n’était que de la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ), le Beach Club perdrait son permis d’alcool pour plus d’un mois pour avoir porté atteinte à la sécurité publique.
Le journal de Montréal rapporte que La RACJ demande une suspension de 40 jours tandis que le bar à ciel ouvert estime que 10 jours sont suffisants pour comprendre le message. Cette sanction, aura lieu durant la saison estivale, soit entre mai et septembre.
La liste de récriminations s'étant déroulée entre 2016 et 2018 indique entre autres intoxications, violences, drogues, présence des Hells Angels et la nuisance à la tranquillité publique.
Durant cette période, les autorités ont recensé jusqu'à 55 transports ambulanciers en raison de festivaliers intoxiqués à l'alcool et à la drogue, et plus de 500 interventions policières lors des quatre derniers étés. Me David Beaudoin, qui représente le Beach Club, a rappelé que le bar supporte une partie des coûts de la présence policière.
Le Beach Club a une entente avec le service de police afin d’avoir plus d’agents lors de ses événements. Pour la saison estivale 2019, la facture s’est élevée à plus de 250 000 $ [...] Il n'y a pas meilleure sécurité que celle au Beach Club.
L'entreprise minimise les infractions de leur populaire bar des Basses-Laurentides, et l'un de ses propriétaires, Olivier Primeau, se défend en disant rapporter plus de 10 millions de dollars en retombées économiques dans la région, et employer plus de 500 personnes l’été.
Le copropriétaire a d'ailleurs fait une sortie médiatique sur sa page Facebook ce matin, et remet en question les accusations de la Régie des alcools, des courses et des jeux sur son entreprise.