La cause du maire de Saint-Jérôme face au Directeur général des élections du Québec (DGEQ) était de retour devant les tribunaux aujourd'hui.
L'audience a été suspendue vers 9h30 durant environ une heure. Les avocats de deux parties se sont rencontrés en privé.
La partie défenderesse veut faire tomber les chefs d'accusation. Me Robert Brunet argue que Maher n'aura pas droit à un procès juste et équitable en raison de la médiatisation de l'affaire.
Il a admis au juge Louis Duguay, qui préside la cause, qu'il s'agit d'une procédure extraordinaire et qu'il lui offre le privilège de faire jurisprudence avec cette cause.
L'avocat du maire soutient que les plaignants, les ex-conseillers Mario Fauteux et André Marion, ont tout fait pour stigmatiser l’opinion publique, par vengeance, et que le DGE n'est pas assez intervenu pour les faire taire.
L'avocate du DGE Me Christina Chabot a soutenu, cet après-midi, que la requête de Me Brunet devrait être rejetée puisqu’elle est vexatoire, non fondée et frivole. Elle a ajouté qu'il n'y a pas eu de surmédiatisation dans cette affaire.
Le juge Duguay, qui n'est pas de la région, rendra sa décision le 22 janvier prochain.
Les avocats ont préféré ne faire aucun commentaire.
Source: CIME fm
Le maire est présent
Pour la première fois depuis l'ouverture des procédures à son endroit, le maire de Saint-Jérôme était présent, aujourd'hui, au palais de justice.
Stéphane Maher est accusé manoeuvres électorales frauduleuses.
On lui reproche à l'élection municipale de 2017 d'avoir tassé deux candidats de son équipe à la dernière journée de la période de candidature. En retour, il leur aurait fait miroiter un emploi dans la sphère publique.