Depuis minuit et une, le 1er décembre, les 1 400 travailleurs de l’usine Paccar de Sainte-Thérèse ont été mis en lock-out. Bien que les parties sont toujours en négociation, l'employeur applique la règle du « pas de contrat, pas de travail » (no contract, no work).
Ce conflit de travail survient au terme d'une semaine de négociation intensive qui s'est soldée, vendredi, par le rejet d'une offre patronale à 61 %. La convention collective des salariés s’est terminée samedi.
Matin Lambert du syndicat Unifor, dénonce cette façon de faire de l'employeur.
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Martin Lambert, du syndicat Unifor, sur le lock-out décrété à l'usine Paccar
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Les parties ont poursuivi les pourparlers au cours de la fin de semaine et une nouvelle proposition sera soumise au vote, lundi matin. Les enjeux de cette négociation portent essentiellement sur le régime de retraite et l'assurance collective.
Paccar emploie 1 400 employés qui fabriquent des camions de marques Perterbuilt et Kenworth.