Un résident de Prévost affirme s'être fait arnarquer par l'entreprise RPM Experience qui propose des tours de voiture de luxe sur circuits fermés.
Alors que l'activité avait été reportée samedi dernier et qu'il devait prendre le départ à l'Autodrome St-Eustache ce matin, Luc Vanier a indiqué qu'il n'y avait aucune Porsche, Ferrari, Lamborghini ou McLaren sur place, tel que promis dans l'entente.
C'est son fils qui aurait participé à un concours sur la page Facebook de RPM Experience pour ensuite se faire offrir 3 tours de voitures de luxe au coût de 100$.
Rendu sur place, M. Vanier a expliqué qu'on lui donné toutes sortes de raisons pour ne pas lui offrir l'activité qu'il a payée et que des dizaines de personnes se trouvent dans la même situation que lui.
La Lamborghini, ils l'ont rentré dans le mur la semaine passée, l'autre voiture n'a plus de frein, celle qui vient d'arriver ils ne trouvent pas la clé. Pleins d'excuses pour ne pas respecter leur engagement. On demande à être remboursé, ils ne veulent rien savoir. C'est vraiment une arnaque.
RPM Experience, qui n'a pas accepté de réagir en entrevue sur nos ondes, a indiqué à CIME que toutes les voitures sont présentes sur le circuit, mais qu'il y a eu un léger retard question de sécurité.
J'y étais aussi ce matin. J'avais un billet pour 10h00 et j'ai finalement pu avoir le tour à 14h45 puisqu'il n'y avait que 4 voitures au lieu des 8 comme promis. Celles que je voulais n'étaient pas présentes et ils ne veulent pas rembourser. En plus, dans le forfait, il y avait une formation de 30 minutes avec un instructeur professionnel qui était incluse. Finalement, c'est un instructeur qui explique en 2 minutes à tout le groupe comment freiner et accélérer. Assez décevant mais j'ai eu beaucoup d'adrénaline quand même.
Ce n'est pas la première fois que l'entreprise de Québec, appartenant à Dario Musto, fait parler d'elle pour les mauvaises raisons.
L'Office de la protection du consommateur (OPC) a confirmé ce matin avoir reçu 82 plaintes contre RPM Experience au cours des deux dernières années, dont 54 pour pratique trompeuse ou déloyale.
Les gens sont invités à communiquer avec l’Office pour porter plainte. L’information qui nous est transmise dans le cadre des plaintes nous est très utile afin d’orienter nos interventions en matière de surveillance des commerçants. Nos activités de surveillance consistent en des vérifications, des inspections et des enquêtes pouvant mener à des interventions directes auprès des commerçants. Il peut s’agir, entre autres, d’un avis de rappel des dispositions de la loi, d’un avis d’infraction ou d’une poursuite pénale. L’Office ne peut divulguer si cette entreprise fait l’objet d’une enquête.