Sur son site de baladodiffusion, le quart Johnny Manziel a commenté ses symptômes de commotion cérébrale, jeudi.
Durant le match de samedi contre le Rouge et Noir à Ottawa, Johnny Manziel a sévèrement été plaqué à la tête, alors qu’il courait en direction de la ligne des buts avec le ballon. Sur la séquence, il a momentanément perdu connaissance.
Plusieurs observateurs ont été surpris de le voir revenir au jeu croyant qu’il avait subi une commotion cérébrale.
Mais dès mardi, le quart américain manquait à l’appel à l’entraînement des siens. La direction de l’équipe avait alors dit qu’il avait dû s’absenter pour passer des tests sanguins afin de voir si sa médication pour son problème de maniaco-dépression était bien ajustée.
Mercredi, il était de nouveau absent et l’équipe a publié un communiqué disant qu’il éprouvait des maux de tête et qu’il avait été placé sous le protocole des commotions cérébrales.
«Je ressens des maux de tête et ce qu’on m’a dit, c’est que ce serait comme un début de commotion à retard, j’imagine. C’est ça qui se passe. Des problèmes avec ma tête», a indiqué Manziel sur son site de baladodiffusion, Comeback SZN sur le site Barstoolsports.com.
L’athlète américain de 25 ans a expliqué pourquoi il était demeuré dans le match, samedi dernier à Ottawa.
«Je n’ai pas quitté la rencontre et en aucun temps, je n’ai voulu quitter ce match. Mais immédiatement après (le coup), j’étais capable de me rappeler des jeux sur cette séquence et du pointage de la partie. J’avais mal à la tête, mais rien d’équivalent à ce qu’on pourrait anticiper à la suite d’un tel plaqué.
«Durant les jours qui ont suivi, je me sentais bien malgré un petit mal de tête qui n’était pas comme d’habitude. Mais je ne pouvais pas dire s’il était dû au fait que je suis revenu d’Ottawa à 3 ou 4 heures du matin et que je n’avais pas assez dormi ou que j’avais un problème.»