Au tour des travailleuses en CPE de réclamer plus de reconnaissance de la part de Québec.
Considérées comme services essentiels, les travailleuses souhaitent que le gouvernement les compense si elles doivent s'isoler en attente d'un résultat de test de dépistage COVID.
Actuellement, les éducatrices n'ont pas droit à une absence payée dans une telle situation.
Dans un sondage mené par la CSN en novembre dernier, auquel 5200 membres de CPE ont répondu, près du quart des éducatrices ont déjà été testées pour le virus.
Près de 80 % de celles-ci ont utilisé leur banque personnelle ou ont dû prendre un congé sans solde durant l’attente du résultat.
Depuis le début de la pandémie, bien que les travailleuses soient dans un milieu de travail à risque de contamination, elles doivent quand même écouler leurs congés de maladie ou leurs journées de vacances. Par contre, si elles doivent s’absenter à cause de symptômes ou lorsqu’elles sont en attente d’un résultat du test de dépistage parce qu’elles ont été en contact avec des cas positifs, ni l’employeur ni le gouvernement n’engagent des sommes supplémentaires pour les dédommager. Bref, les travailleuses sont vraisemblablement pénalisées pour appliquer des mesures sécuritaires
Le Syndicat des travailleuses en CPE région Laurentides (CSN) représente près de 1000 travailleuses dans les Laurentides. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) regroupant plus de 110 000 membres dans les secteurs publics et privés et sur une base régionale et au Conseil central des Laurentides – CSN.
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