La Commission municipale du Québec (CMQ) penche en faveur de la Ville de Saint-Jérôme dans son litige concernant la gestion de la circulation de la rue Lamontagne.
La CMQ conclut que seule Saint-Jérôme a l’autorité de réglementer la circulation sur son territoire et que l’ajout d’une signalisation contraire à celle actuellement en place qui interdit le virage à droite sur la rue Lamontagne nierait la compétence territoriale de Saint-Jérôme en matière de circulation. Saint-Colomban demandait une gestion unifiée de l’artère.
« Je suis satisfait que la question en litige soit désormais réglée. En tant que capitale régionale, Saint-Jérôme subit une forte pression et doit faire face à une série d’enjeux au quotidien notamment en ce qui a trait à la circulation. Il est important de poursuivre nos démarches qui visent à trouver des solutions durables sur le plan de la mobilité et de la sécurité pour l’ensemble des citoyens, et ce, peu importe leur ville de résidence », indique Stéphane Maher, maire de Saint-Jérôme.
Au-delà de ce jugement favorable, le maire Maher souhaite, par-dessus tout, régler cette problématique au bénéfice de ses concitoyens mais aussi des résidents de Saint-Colomban et Mirabel-en-Haut le plus rapidement possible.
L'élu de la capitale régionale fait de cet enjeu une priorité en 2020 a-t-il confirmé en entrevue à CIME au lendemain de la décision de la CMQ.
On va travailler en collaboration avec les villes de Saint-Colomban et de Mirabel (Mirabel-en-haut). L’objectif c’est d’installer des feux de circulation coin St-Nicolas/Lamontagne et en ajouter un peu plus à l’est je vous dirais sur le coin Rolland-Godard/St-Nicolas. D’avoir des feux synchronisés qui vont permettre à tous les gens qui utilisent ces artères-là d’accéder facilement à l’autoroute des Laurentides (A15) en fait de le faire aussi rapidement qu’avant (l’installation d’interdiction de virage à gauche sur la rue Lamontagne). C’est quelque chose qu’on pourrait voir apparaître assez rapidement dans un échéancier de 0-12 mois, tout dépendant des autorisations qu’on obtiendra (du ministère des Transports du Québec).
La Ville de Saint-Colomban commentera le jugement plus tard. L'administration Lalande veut, pour l'instant, se donner le temps d'analyser la décision.