La Fédération des policiers/policières municipaux du Québec (FPMQ) est décontenancée par la Ville de Mont-Tremblant qui annonce des consultations publiques sur l'avenir de sa police alors qu'aucune proposition formelle n'a encore été soumise au ministère de la Sécurité publique (MSP).
L'organisation, qui est étonnée de cette position, croit que la ville saute des étapes dans le processus. La fédération presse plutôt l’administration municipale de régler le litige à l'intérieur de son poste de police. À cet effet, la FPMQ offre à l'équipe du maire Luc Brisebois son aide dans ce dossier.
Depuis le début du conflit et encore aujourd'hui, on (la FPMQ) tend la main à la Ville si elle veut qu'on rentre dans les discussions ça va nous faire plaisir. On va tenter de trouver des solutions pour dénouer ce conflit-là. C'est bien simple, le conflit part d'un intercom qui est dans la salle des patrouilleurs. Les policiers ont découvert, qu'avec ça, ils pouvaient être écoutés. Évidemment, ça va à l'encontre de la vie privée. On a demandé le retrait ou des modifications à l'appareil, mais la Ville ne veut pas.
Peu importe l'issue de la question de la desserte policière, les 40 griefs syndicaux et le grief collectif en harcèlement psychologique déjà déposés devront être entendus par le tribunal administratif du Travail (TAT).
RAPPEL DE FAITS
Au printemps dernier, la Ville de Mont-Tremblant annonçait qu'elle explorait la possibilité de recourir aux services de la Sûreté du Québec et ainsi abolir sa police municipale. Une démarche entreprise, soutenait-elle, à l'invitation de la ministre de la Sécurité publique Geneviève Guilbault.
Or, selon les informations obtenues par CIME et validées par la FPMQ, ce processus aurait été entamé par l'administration municipale.
Un important mouvement citoyen s'est formé en opposition aux intentions de la Ville. Une pétition a même été déposées au conseil municipal.
Avec l'autorisation de la Télécommunautaire Laurentides & Lanaudière (TVCL)